Témoignages
La communauté juive de Lens compte, à la veille de la deuxième guerre mondiale, environ 1000 membres. En 1942, moins de la moitié sont restés à Lens, la majorité d’entre eux ont décidé de prendre la fuite et ont quitté le bassin houiller. A la fin du conflit, près de 500 ont été tués : déportés, fusillés, décédés dans un bombardement. Tous ont connu l’horreur de la persécution : recensement, exclusion sociale, spoliation, fuite, fragilité du réfugié, insécurité de la clandestinité, menace de se faire arrêter, rafles ont été leur terrible lot quotidien. Afin de leur rendre hommage, des témoignages rappellent leurs parcours.
Georges Biezunski
Témoignage de Georges Biezunski: Georges est né en 1926 à Lille. Dans les années 30, Georges et sa famille s'installent à Lens. En 1940, ils quittent le Nord pour se réfugier en Dordogne. Georges entre à l'âge de 16 ans entre dans le résistance, dans un groupe FTP en Creuse, puis en Dordogne. Bernard Reviriego recueille son témoignage
(" Ça m'est arrivé ". Être juif en Dordogne entre 1939 et 1944. Enquête orale réalisée par la sonothèque des Archives départementales de Dordogne).
Myriam Cymbalista
Un témoignage de Myriam Cymbalista. Myriam Cymbalista est née le 13 avril 1935 à Lens. Elle et son frère Norbert, seront cachés de septembre 1942 à la fin de la guerre chez les Tysiak à Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais).
En 2018, Myriam Cymbalista témoigne sur Loos-TV.
Frida Thau
Témoignage de Frida Thau : Frida est née en 1923 en Allemagne. En 1938-1939, après la nuit de Cristal, Frida et sa famille partent pour la France et s’installent à Lens. Elle est arrêtée avec ses parents lors de la rafle du 11 septembre 1942 et déportée à Auschwitz depuis Malines (Belgique) par le convoi X. Frida survit à la déportation. En 2006, Catherine Bernstein recueille son témoignage (Mémoires de la Shoah, FMS et INA, 24 mars 2006).
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